Aladin
Tout, dans l'histoire d'Aladin, est magie, et c'est sur la magie que le spectacle est construit.
Les marionnettes, douées de tous les pouvoirs - se transformer,
disparaître, s'envoler, se battre victorieusement seul contre
tous - se prêtent parfaitement à toutes les péripéties
du conte. La mise en scène comporte des "effets spéciaux"
(jet d'eau, fumée, jeux de lumière, etc) qui ajoutent
au côté féérique du spectacle.
ALADIN, ou comment
un garnement est confronté à un prétendu oncle,
mais vrai magicien, qui veut l'utiliser pour de noirs desseins. A la
fois naïf et malin, Aladin déjouera les projets du magicien
et se retrouvera, sans l'avoir voulu, possesseur d'une lampe merveilleuse.
Grâce à quoi il deviendra riche et, après bien des
péripéties, épousera la princesse Badroulboudour.
Jaloux de son bonheur, le magicien, qui pendant un temps s'était
fait oublier, parvient à récupérer la lampe et
à enlever la princesse, objet de ses convoitises. Aladin devra
faire preuve de ruse et de courage pour retrouver son épouse
et récupérer la lampe.
Panique au cirque
Zabonne, le directeur du cirque, est au bord de la ruine : Argus, son chien acrobate, vedette
du cirque, est atteint de neurasthénie.
Il va le faire soigner chez une guérisseuse un peu magicienne qui élève
dans une ferme un enfant plus rêveur et artiste qu'agriculteur.
Très vite l'enfant découvre que la maladie du chien
est le résultat d'un chantage exercé par Marlobrandos,
le dompteur du cirque.
Celui-ci, excédé par le succès
du chien et l'échec de son propre numéro de dressage
de lion, a menacé Argus qui lui faisait de l'ombre.
On verra que le pauvre lion fatigué trouve encore assez d'énergie
pour donner une bonne correction au dompteur irascible, et que ce
dernier, en voulant se venger cruellement, parviendra à souder,
pour le meilleur et pour le pire, l'équipe hétéroclite
formée par Zabonne le directeur du cirque, Salomée la
fermière, l'enfant, Argus le chien et, bien sûr, le lion.
Le roi des singes
Le Roi des Singes Sun Wu Kong perturbe la Paix Céleste sur laquelle règne
l'Empereur de Jade, personnage mystérieux et invisible. L'arrogance
démesurée du Singe le pousse à réclamer
la place de l'Empereur. Grâce à ses immenses pouvoirs magiques,
Sun Wu Kong repousse les Armées Impériales qui tentaient
de s'emparer de lui.
L'Empereur de Jade décide alors d'user d'un
stratagème. Pour empêcher le Singe de poursuivre ses méfaits,
il le fait nommer "Ministre des Chevaux du Palais Céleste".
Mais Sun Wu Kong s'aperçoit vite que ce titre ronflant ne cache
que de médiocres fonctions.
Furieux d'avoir eté roulé,
il jette le trouble dans le Palais du Ciel, demeure de l'Empereur de
Jade, pillant et rapinant sans scrupule.
L'Empereur doit faire appel à Bouddha lui-même qui, jouant sur l'orgueil sans limite
du Singe, le prendra à son propre piège.
Le secret du lac de l’Ouest
Après avoir cultivé leur puissance vitale pendant des
milliers d'années, deux Immortelles en forme
de serpent parviennent à se transformer en jeune
fille. Descendues dans le monde des humains, elles
vivent près du Lac de l’Ouest.
Pourchassées par le dieu du Tonnerre, qui veille à
ce que monde des esprits et le monde des hommes restent
séparés, ellent trouvent refuge, un jour
de violent orage, auprès de Xu Xian, un jeune
lettré qui se promenait sur la rive du lac Bai
Niang, l’une des deux Immortelles,tombe amoureuse
de Xu Xian, et bientôt ils se marient.
Mais le dieu du Tonnerre n'a pas renoncé à poursuivre
la fugitives. Il envoie le bonze Fa Hai
révéler à Xu Xian la vraie nature
de sa femme.
Xu Xian, incrédule, accepte de
faire prendre à Bai Niang un élixir qui
devrait révéler son secret. Sous
l’effet de l'élixir, la jeune femme
reprend, à son insu, sa forme de serpent.
La révélation provoque un tel choc chez
Xu Xian qu'il est plongé dans un coma
profond tandis que Bai Niang redevient une jeune femme.
Pour le sauver, Bai Niang part sur le Mont des dix
mille Vertus chercher l'herbe magique capable de
réveiller son époux. Elle doit
d'abord affronter l'esprit Cerf, redoutable
gardien de la montagne. L'immortelle de
l'étoile du Sud, maîtresse des lieux,
touchée par le courage de Bai Niang
l'autorise à cueillir l'herbe qui sauvera son mari.
Bai Niang soigne Xu Xian, mais celui ci à peine
remis s'enfuit au monastère du Mont d'Or
chez le bonze Fa hai. Bai Niang qui demande à
voir Xu Xian est chassée par Fa hai.
Le roman de Renart
Dans le roman qui porte son nom, Renart tient le rôle d'un noble frondeur
et rusé. Et même si, par bien des aspects, son comportement
est hautement répréhensible, il rallie tous les suffrages
en s'attaquant, par le biais des autres animaux de ce fabliau, aux
travers les plus caricaturaux de la société humaine.
Pour Renart, la seule chose qui compte dans la vie, c'est de manger.
Perpétuellement affamé, il passe son temps à ruser pour remplir son
estomac toujours creux.
Mais non content de piller joyeusement les
garde-manger et les poulaillers, il s'en prend avec humour, mais aussi
avec cruauté, à tous ceux, hommes et bêtes, qu'il
trouve sur son chemin.
Il n'hésite pas à s'attaquer
à plus fort que lui et, du Loup à l'Ours, des Paysans
aux Moines, tous se font rouler dans la farine en y laissant des plumes.
Comme par hasard, seuls les plus faibles parviennent momentanément à lui
tenir tête. Et l'on verra comment le Coq et l'Escargot donnent
un peu de moralité à une histoire qui, à première
vue, n'en contient guère.
Renart rebondit d'aventure en aventure. Et même dans les situations
les plus périlleuses, il s'en sort toujours d'une pirouette
et n'hésite pas à prendre Dieu lui-même pour complice.
On le verra ainsi, pilleur de poulailler, se faire passer pour un
mort, un ange, un bateleur ou un médecin, au grand dam de ses
ennemis impuissants à le maîtriser, tant il est vrai
que l'humour et l'intelligence ne peuvent être jetés
en prison.
Arrogant et sûr de lui, Renart finira pourtant par être jugé et condamné.
Il ne s'en sortira que grâce à son imagination et à
la mansuétude d'un Roi qui, las de ses sujets trop serviles,
apprécie son humeur indépendante.
L'enfant magique et le roi dragon
Malgré tous
ses efforts pour être sage, Lo Zha, l'Enfant Magique fait des
gaffes bien plus grosses que lui.
Alors, le tigre se prend une raclée, l'arrogant Roi Dragon et
son fils vantard se plaignent, des fantômes se font tournebouler
et le Roi des Enfers s'exaspère.
Lo zha devra passer
par bien des épreuves avant que l'Empereur de Jade lui même
fasse reconnaître à tous ses vrais mérites.
Les ombres chinoises en peau de buffle finement ciselées et colorées sont anciennes
pour la plupart. Rescapées de la révolution culturelle
ou beaucoup furent brûlées, elle proviennent de la collection
du Théâtre du Petit Miroir.
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